mardi 29 janvier 2013

L'ultime histoire de loyauté : HACHIKO




SHIBUYA

Je n'ai jamais vu un croisement aussi spectaculaire...
Comme une étoile, plusieurs angles et plusieurs axes à la fois...
Enorme..


Shibuya est le Times Square de Tokyo, ça fait tourner la tête, tellement ça bouge.
Une foule interminable...

Tokyo est un des centres de la mode comme Paris, comme NYC,
Centre 109 à Shibuya est toujours désigné comme le point de départ de la mode.
Et le quartier est dédié au shopping.

 

Symbole de l'ultime loyauté : HACHIKO

Une histoire de loyauté forte et touchante...
C'est l'histoire d'une belle amitié : Ueno Hidesaburo, un des professeurs de l' Université de Tokyo et son chien HACHIKO.

C'est un chien qui accompagne son maître jusqu'à la gare, Shibuya, tous les matins, et qui attend son retour tous les jours à la même heure, au même endroit.

En 1925, ils sont sortis de la maison, comme d'habitude pour aller à la station de Shibuya.
Néanmoins, Ueno n'est plus jamais rentré...

Durant 9 années suivantes, après le décès de son maître, Hachiko a continué à se rendre à la gare de Shibuya pour attendre l'heure à la quelle Ueno sort du train.

Jusqu'en 1935...

Jusqu'au son décès à lui-même, dans les rues de Shibuya....

Je me demande si il était conscient que son maître n'allait plus jamais revenir.

Si il le savait, et malgré cela il n'a pas changé de comportement...

Alors là, moi, je n'ai rien compris du conditionnement classique, qui entraîne une action en l'encourageant avec un stimulus positif.
Et, inversement, je croyais que l'action disparaissait dans l'absence du stimulus positif...

Mais comment pourrait-on expliquer l'attitude de Hachiko qui a duré si longtemps, même si elle n'a pas été concrètement récompensée?

Fascinant, émouvant, l'ultime définition de fidélité...

Aujourd'hui, son statut se trouve à la sortie de la station de métro à SHIBUYA. 



ROPPONGI : La colline des étrangers.

On descend de Shibuya vers Roppongi.
Ce quartier se trouve sur une colline, un quartier qui est particulièrement fréquenté par les étrangers.
Un quartier bien animé comme Manhattan.

Tous les expatriés socialisent là-bas. Difficile de croiser de vrais gens Japonais.
Tokyo Tower est le symbole de ce quartier, il ressemble énormément à la Tour Eiffel. 


Roppongi, rien de spécial, rien de particulier, rien d'original.

Si vous souhaitez vous divertir en dehors de l'ambiance Japonaise, à essayer, pourquoi pas, mais moi, je conseillerais fortement les bars de Golden Gai.

Au moins, vous allez sortir de là-bas avec une vraie expérience à la Japonaise...


Il paraît que les geishas sont des artistes multi-talentueuses

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L'ultime histoire de loyauté : HACHIKO

Je vous annonce le secret du minceur de la femme Japonaise

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mercredi 23 janvier 2013

Je vous annonce le secret de minceur de la femme Japonaise :


Parce qu'il n'y a rien de bon à manger dans le pays.

Je me force pourtant, je fais des efforts, je goute de tout. Néanmoins, je mange très mal au Japon. Je prends aucun plaisir de ce que je mange.

J'ai faim en permanence à Tokyo...

J'en ai marre de manger les mélanges du riz avec mille trucs que je ne connais pas...
Les sushis? Oui, ils sont bons, mais au Japon, c'est hors de prix de se nourrir qu'avec des sushis tous les jours.

Du coup, j'essaye de compenser avec de la pâtisserie, du sucrerie.
Hélas... Ils ne sont pas bons non plus.
Une purée de haricot rouge mélangé du sucre? Non, je n'appelle pas ça un dessert.

 

Les plats que je trouvais, parfois, "pas bon" en France ou en Turquie, ohh qu'est-ce qu'ils me manquent ici... Je rêve de manger des cèleris à l'huile d'olive... Non, je ne rigole pas.

J'ai perdu "le goût" au Japon...
Je mange juste pour tenir le coup dans nos grosses journées. C'est tout.

 

Je comprends mieux maintenant pourquoi les femmes Japonaises sont toujours minces. Eh bien, parce qu'il n'y a rien de bon à manger dans le pays.

Par conséquent, elles ne font aucun effort de résister à la bonne nourriture pour rester mince, puisqu'elles n'ont rien à renoncer en revanche.

Elles ne connaissent pas de dire "non" à une bonne viande à la sauce, à une soirée de raclette, ou une tarte tatin, un moelleux au chocolat ou encore une large éventail de "mézés" aux légumes et à l'huile d'olive qui vous ouvre l’appétit pour ensuite enchainer avec de bons plats.

Je félicite toutes les femmes qui gardent leurs lignes malgré la bonne cuisine du pays où elles résident. 

Ici, je me permets de féliciter toutes les femmes qui gardent leurs lignes, qui sont fits et minces tout en vivant dans une culture de bonne cuisine, notamment la cuisine Française ou Méditerranéenne.

Ça, c'est un vrai effort à apprécier...

Sinon, c'est facile de rester mince lorsqu'il y a rien de bon à manger, de toute façon il n'y a rien à sacrifier contre cette volonté de rester mince.

CHA CHA HANA RESTAURANT

Ce soir, nous avons une réservation dans un restaurant spécial.

Apparemment, c'est un resto typiquement Japonais. La cuisine Japonaise haut de gamme, on enlève nos chaussures à la rentrée et puis on s'installe par terre, à la traditionnelle. On mange sur une table basse en s'asseyant sur nos genoux.

On tombe sur ce restaurant, complètement par hasard, en se baladant dans la quartier Kabuki-Cho.
Il y a un parc étroit avec pleins d'arbre dedans, c'est là-bas.


Tout d'abord, on s'inquiète un peu, car c'est un resto %100 Japonais. Comme on s'est fait refuser à Golden Gai, on pense que cela va être la même chose.
Mais non, ils acceptent notre réservation. Olé !!!


On arrive à Cha Cha Hana.

On enlève nos chaussures au rez-de-chaussé.
Quelqu'un les range dans les placards. 

Pieds nus, on monte par les escaliers.
Le sol brille de propreté. Incroyable...

Il y a deux endroits pour manger :
Les loges avec des tables normales. (Pas original)
Au fond de la salle, les tables basses, assis par terre. (A la traditionnel)

Le serveur Japonais nous dirige directement, sans hésiter vers les loges.
Soit parce qu'il pense qu'on n'a pas l'habitude de s’assoir par terre et qu'on n'aimera pas cela.

Soit parce que les tables basses sont plus sollicitées par les clients Japonais, et les places étant peu nombreuses, il aurait plutôt préféré les proposer aux vrais Japonais.

Je n'arrive pas à cacher ma déception concernant la table qu'il nous montre.
Je lui dit que nous, on souhaiterait plutôt essayer la table basse, si possible.
Les Japonais ont du mal à dire "non". Il nous montre une autre table. Une table assise par terre.

On s'installe sur les coussins larges, bien gonflés et extra confortables.
On dirait que nous sommes des sultans de l'Empire Ottoman...

On se met ensuite à consulter le menu.

"C'est vous qui allez manger tout ça?"

On commande plusieurs entrées, plusieurs plats principaux, des desserts, un cocktail pour commencer, une bonne bouteille de vin Italien...

Eh oui, je n'ai rien mangé depuis des jours... J'ai un peu faim.

Quand le serveur revient avec toutes nos commandes, on le voit un peu surpris. Lorsqu'il met toutes les assiettes, une par une, sur la table basse, il nous regarde bizarrement et nous demande:

"C'est vous qui allez manger tout ça?"

On est mort de rire, bien entendu, sans vexer ce petit Japonais tout gentil.

Déjà, il ne faut pas comparer notre capacité de manger avec le peuple Japonais.
Deuxièmement; ça se voit pas que je suis affamée depuis je ne sais pas combien de jour...

Eh oui.
C'est nous qui allons manger tout ça. Sans aucun problème...

A la fin de notre diner, on sort de ce restaurant CHA CHA HANA, absolument charmant.
Je me sens plus légère que jamais...
 
Enfin rassasiée au Japon...


YOYOGI Park: Halloween tous les dimanches

Golden Gai : Ici, on n'accepte pas les étrangers !

Un grand luxe à la Japonaise: Un melon

Les Japonaises vues par une Égéenne







dimanche 20 janvier 2013

YOYOGI Park: Halloween tous les dimanches

17 Octobre 2011

Un dimanche magnifique à Tokyo...

24°, il fait plus chaud qu'en Izmir en octobre.



On mets nos shorts et nos tongues, on se dirige vers le YOYOGI Park.

YOYOGI Park: Halloween tous les dimanches

Le Yoyogi Park est très animé, très marrant, amusant, surtout les dimanches.

Comme à Central Park à NY, il est tout à fait possible de rencontrer tous types de personne faire des activités très variées.

Des danses latines, les arts martiaux, des groupes des filles qui se baladent avec un certain code vestimentaire...

 

  

 


Et les dimanches...

Le parc devient un défilé des jeunes filles qui s'habillent des vêtements bizarres et qui font des spectacles de danses et elles posent à droite à gauche pour tous ceux qui veulent les prendre en photo.

Elles s'appellent COSPLAY GIRLS.

 

Il faut surtout y aller un dimanche.
Et c'est tellement pratique d'avoir un hôtel à Shinjuku...
Facile à accéder partout à pied.

On témoigne à un mariage Japonais

Dès qu'on arrive à Yoyogi park, on s'aperçoit que pleins de Japonais, bien sapés, se dirigent vers la même direction. On se dit qu'il doit y avoir un évènement. On les suis.

On n'a pas tort. Il sont là, pour un mariage Japonais.

On témoigne la façon dont on habille les mariés, les kimonos de mariage.
La tenue de la femme contient plusieurs couches. Et c'est tout un rituel de mettre chaque couche...

 

L'usage de kimono dans la vie quotidienne me frappe au Japon.

Ce n'est pas du tout une tenue vestimentaire à l'ancien. On l'a vu sur les jeunes dans des métros, dans n'importe quel moment de la journée, n'importe où.

KIMONO : Une femme qui a de l'histoire...

Ce vêtement est loin d'être susceptible devenir mes habitudes vestimentaires, mais, il y a quelque chose qui me charme là dedans.

Une femme qui porte un kimono me parait une femme qui a une histoire..

Une femme qui a acquit tous les vertus de la vie, qui a de la sagesse et de la sensualité...

Au Japon, on fait des vœux en permanence.

Même si on n'est pas superstitieux, on le deviendra à la fin de notre séjour au Japon.
Au Japon, on fait des vœux non-stop.

Ils ne sont pas vraiment croyants, du moment que leurs vœux se réalisent.

Dans le Yoyogi Parc, il se trouve cet arbre immense et majestueux.

Tout le monde achète une tablette en bois, rédige son vœux dessus et puis accroche sur un mur sous cet arbre.

Alors on fait pareil.
On écrit notre vœux en Français et en Turc et puis on cherche un endroit pour l'accrocher.

Excusez-moi de ne pas être à la hauteur de votre modestie...

Mon chéri me demande de choisir une place pour l'accrocher.
Je lui dis "je vais l'accrocher tout en haut, au dessus de toutes les tablettes."

Mon chéri me regarde en désapprouvant mon choix immodeste, et me dit:

"Regardes les tablettes accrochées tout en haut. Il n'y a aucune tablette rédigée en Japonais. Parce que les Japonais ne préfèrent jamais être trop visibles, trop en avant. Ils sont tellement humbles qu'ils choisissent toujours d'être discrets."

J'ai honte...

Sur ce, je cherche un endroit caché pour faire à la Japonaise.

Mais...

Ce n'est pas moi, c'est contre ma nature, moi, je suis une Égéenne, je peux être visible, au dessus et je peux le porter sans problème. Je ne vois pas où se trouve la question de modestie...

Et je l’accroche tout en haut comme prévu dès le départ.

En sortant de Yoyogi Park, on tombe sur un festival "Tokyo Vegefood Festival".

Après y avoir fait un tour, on termine la journée dans une petite rue sympa: NARAJUKU.



Golden Gai : Ici, on n'accepte pas les étrangers !

Un grand luxe à la Japonaise: Un melon

Les Japonaises vues par une Égéenne


mercredi 16 janvier 2013

GOLDEN GAI: "Foreign people are not allowed"

Destination: UENO Parc.

24° mi-octobre, il fait plus chaud qu'à Izmir.

Ueno est un parc immense, rien d'impressionnant.
A deux pas du parc, nous sommes à Tokyo National Museum.
Un musée comme un autre, rien de spécial.

Une chose me frappe personnellement:

On tombe sur un parchemin accroché sur le mur qui expose les activités de divertissement du 16ème siècle. On y voit, parmi tous les motifs, le jeu de Go qu'on adore. Cela nous fait sourire.

Un jeu comme les Japonais : Simple et profond...


Nous avons oublié notre sac, rempli de nos passeports, de nos cartes de crédit, de notre argent, sur le banc du Parc Ueno. Nous y sommes retournés, notre sac, il était là. 
Ici, c'est le Japon !!!

On s'installe sur un banc au Parc UENO.
Nous nous débarrassons de tous nos sac en les laissant à côté de nous, dont un qui contient toutes nos affaires, y compris nos passeports, nos cartes de crédits et notre argent.

Il commence, soudain, à pleuvoir. Fort... Très fort...
Nous nous levons rapidement tout en se précipitant pour se mettre à l'abri.

10 minutes plus tard on se regarde, l'un à l'autre, en espérant, en comptant sur l'autre d'avoir récupéré le sac. Eh bien, non.

On retourne immédiatement à l'endroit où on a été, en plein milieu du parc Ueno, notre sac nous attendait dignement.
Choqué, on se disait, même si notre sac n'était pas là, probablement, quelqu'un l'aurait laissé au musée, pour qu'on puisse aller le récupérer.

Voilà, bienvenu au Japon ! 

Un peuple digne d'honneur et de respect

Quand j'ai commencé à rédiger notre étape du Japon sur mon blog, je me suis dit, je ne vais pas aborder leurs façons d'être.

Car, de toute façon, tout le monde le sait...

Moi, je vais plutôt raconter mes observations, des détails, de l'incapacité de marche des Japonaises, des sumos, le prix d'un melon, les gens seules, les loves hotels, les geishas, les yakusas, ou bien la nourriture incomestible...

Néanmoins, quand on témoigne personnellement nous-même leurs qualités supérieurs, il est impossible de ne pas traiter.

Les Japonais sont dignes d'honneur et de respect.
Leurs attitudes envers le travail, la société, le système, l’honnêteté sont indescriptibles...
Niveau 7.

C'est leur façon d'être, sans faire des efforts, leurs façons de concevoir la vie.
Le respect domine toutes les relations humaines, même avec les inconnus.

Je me demande comment cela pourrait se passer en Europe...

Juste après le désastre de Fukushima, la vie n'est même pas devenue chaotique au Japon, d'après ce qu'on a entendu par un Américain qu'on a rencontré, qui vivait à Tokyo.

Personne n'a crée de panique, tout le monde a continué à respecter les règles. Les gens allaient lentement au travail, tout bougeait tout lentement. Le rythme de la vie a juste ralenti, c'est tout.

Lors de cette période difficile, les propriétaires des distributeurs de boisson en public ont laissé les gens se servir des bouteilles et des canettes gratuitement. Déjà, un grand bravo pour cette initiative.

Et une grande appréciation et admiration au peuple Japonais qui n'abuse pas du tout cette faveur et se sert exactement de la quantité dont ils ont besoin.

Je me demande comment cela pourrait se passer en Europe.
Probablement, quelqu'un aurait descendu la machine et aurait vendu une bouteille d'eau à 50 euros.

Vie nocturne à TOKYO

Ce soir, nous comptons découvrir un vieux quartier des bars à la Japonaise...
On nous a conseillé le quartier international ROPPONGI, on y ira aussi, bien entendu, mais nous souhaitons d'abord essayer des bars purement Japonais.

Par exemple, des bars auxquels on n'a pas accès parce qu'on n'est pas Japonais.



GOLDEN GAI: "Foreign People are not allowed"


Mais moi, j'avais juste rigolé...
Eh bien, cela nous est réellement arrivé à Golden Gai...

Le plus grand caractéristique de ces bars (en tout cas pour moi), est la capacité.

Ces bars contiennent seulement 5 à 10 places, et puis c'est tout.
Imaginez un bar, il y a un desk où on sert des verres, et devant lequel il y a seulement 7 tabourets.
Ce bar ne peut réceptionner que 7 personnes...
Jamais vu ça !!!

Je me demande où est l’intérêt de payer un verre dans un bar si petit.
On ne peut pas danser. On ne peut pas vraiment rencontrer quelqu'un. Vu la capacité restreinte, on ne peut pas trop discuter des choses confidentielles non plus..

Chose qui rend spécial et attirant ces bars, m'échappe.
En même temps si les gens n'aimaient pas y être, ces bars ne pourraient pas survivre, non?
Eh bien, ils ont plutôt l'air d'être bien fréquentés.

On tourne en ronde, aucun bar ne nous accepte !

Nous sommes quand même curieux de vivre cette expérience même si cela me paraît un peu fade.

Bon... Fade ou pas fade. De toute façon ils ne nous acceptent pas à l'intérieur.

On tourne en ronde dans toutes les petites rues, aucun bar nous accepte.
C'est carrément marqué sur la porte : "Les étrangers ne sont pas acceptés".

Soudain...

En passant devant un de ces bars, je ne sais pas cela faisait combien de fois, un jeune couple Japonais ouvre la porte et nous invite à l'intérieur, au bar.

Stupéfaits, on se regarde l'un à l'autre.
Il n'y a personne d'autre que nous dans la rue. C'est bien à nous qu'ils parlent.
Donc, peut-on entrer? Vraiment?
On se sent privilégié, pistonné, tout ce qu'on peut appeler.

Finalement on y est, en compagnie de ces Japonais joyeux, d'esprit ouvert et qui parlent anglais.

Le bar est complet, on est 6. Il y a également une dame assez âgée accompagné d'un très beau garçon. Je suppose qu'il n'est pas son copain, ni son fils... Bref...

A la fin de la soirée, on s'est juste dit : Les bars golden Gai, c'est fait, c'est expérimenté.

Après tout...

"Expérimenter" n'est pas l'ultime raison de ce tour du monde?

Golden Gai : Ici, on n'accepte pas les étrangers !

Un grand luxe à la Japonaise: Un melon

Les Japonaises vues par une Égéenne





jeudi 10 janvier 2013

Un grand luxe à la Japonaise: Un melon

15 Octobre 2011

Destination: GINZA

Les Champs Elysées de Tokyo.

C'est un quartier chic, entouré des grands magasins de luxes. De grandes avenues...
Jusqu'au là, il n'y a rien d'interessant.

Les LOUBOUTINS en vrac

On tombe sur un grand centre commercial à Ginza. On y entre pour faire un tour.
C'est la première fois que je vois les "Christian Louboutin" vendus dans un magasin quelconque, "en vrac" si je me permets. Ici, manifestement ce n'est pas les Louboutins qui sont inabordables.
Mais les fruits...

La dernière étage est réservée pour la nourriture.    
On monte pour voir.

 

La prochaine fois que j'aurai mangé une pomme, je vais penser à ceux qui doivent réserver un budget pour ça.

La cuisine Japonaise, elle est entièrement basée sur les produits de mer et du riz.
Ils ne font pas d'agriculture, d'ailleurs il n'y a pas de place pour de grands champs pour faire de l'agriculture.
Du coup ils importent des fruits et de légumes. Par conséquent c'est hyper chez des fruits au Japon.

Ici, un fruit, c'est un grand luxe.

Une pomme, selon le cadre de l'endroit, vaut entre 5 et 30 Euros.

Un melon, attention, il vaut 150 euros au Japon !!!

Oui dans un centre commercial luxueux à Ginza, oui l'emballage était comme une jeune fille en robe de mariée, oui les fruits sont très rares au Japon...

Mais c'est juste un melon quand même, que parfois on refuse de le manger parce qu'on a d'autres choix plus intéressants...

 

On continue notre balade à Ginza, et puis on passe devant le Apple Store.

Steve Jobs, bien entendu, a décédé il y a pas longtemps. L'entrée du magasin est remplie des fleurs et des pommes pour lui rendre hommage.

(On avait vu la même chose (en photo) à Los Angeles, sur Walk of Fame, après la mort de Michael Jackson.)

Ensuite on tombe sur un fil d'attente infini juste devant le magasin.
On ne se demande pas pourquoi, bien sur, c'est pour être parmi les premiers à y entrer et pour obtenir le droit d'achat en premier.

Déjà ça, ce n'est pas compréhensible de ma part, enfin, après tout, c'est juste un téléphone.

Quand j'ai remarqué que les gens étaient venus carrément pour passer la soirée avec leurs tentes, leurs paniers de repas, des couchages etc...
Je me dis, mais ça va pas la tête, c'est juste un téléphone quand même.



Je ne suis pas fun de I-phone, néanmoins, je n'arrive pas à m’empêcher de penser comment les gens visitaient Tokyo avant I-phone.
Nous, grâce aux applications que mon chéri télécharge, on trouve tous nos chemins, des endroits branchés, des restaurants, des cafés, des places conseillées en suivant notre petit I-Phone bien aimé.

Est-il possible de faire sans à Tokyo?

Avez-vous déjà vu un parc de parapluie?

Moi je n'avais jamais vu. 
Comme c'est un climat de pluie, c'est un besoin qui apparaît suite aux conditions de vie.
Devant les musées, des grands centres commerciaux, ils installent donc une sorte de parc où on pourrait stocker des parapluies avant d'y entrer.


Suite à notre balade à Ginza, on rentre à notre hôtel pour se changer, car il a commencé à plevoir.

Comme les hôtels des côtes balnéaires prêtent des serviettes de plage à leurs clients, alors les hôtels des villes de pluie prêtent des parapluies.

"Vous allez ramener les parapluies après que les aurez utilisé, n'est-ce pas?"

L'attitude et l'approche de la réceptionniste Japonaise sont impressionnantes.
Car avec cette question, elle nous oblige à donner une réponse, comme: "oui, bien sur". Et cette réponse nous amène à nous engager.
Ainsi, on aura commis une promesse, par conséquent, notre taux de réalisation augmente.

Si elle nous avait juste demandé de ne pas oublier de ramener les parapluies, il y a une forte probabilité qu'on l'oublie puisqu'on ne s'est pas engagé.

On sort de l'hôtel et puis on se mets à chercher un restaurant.

J'ai toujours du mal à apprécier certains restaurants à Tokyo.
Comme la vie se passe la plupart de temps à l'extérieur, ils sont obligés de créer de petites espaces pour tout le monde.
Et pour cela ils ont carrément crée des compartiments isolés.


 Il est tard. On cherche un endroit pour manger vite fait.

On passe notre commande par une machine et puis un serveur nous sert.

Je ne sais absolument pas ce qu'il va m'amener. J'ai choisi quelque chose par rapport à la photo sur l’écran de la machine.

De toute façon, ça sera pas bon..

Il suffit de caler un petit peu mon estomac. Et puis, ça s’arrête là..

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samedi 5 janvier 2013

Les Japonaises vues par les yeux d'une Egéenne

Si j'étais un homme, sans hésiter, je me serais trouvée une Japonaise..
Qu'est-ce qu'elles sont douces, agréables et féminines...

A mon avis, elles sont encore plus sensuelles que les femmes Latines Américaines ou Méditerranéennes qui ont une telle réputation.

Elles ont un tempérament fort, en même temps elles ne se la jouent pas la femme forte à l'européenne.
Elles ne cherchent pas à se mettre en avant, ni dominer, ni diriger les choses. Comme si elles choisissent d'être passives sans vraiment l'être. Car, on voit tout de même qu'elles sont solides et possèdent tout le contrôle sur les choses.

 

Je voudrais me convertir en une femme Japonaise.

Vous vous rappelez de la description des femmes dans 300 ?
Eh bien... Nous sommes ces femmes en question. Les Égéennes.

Je suis une Égéenne.
Il y a eu des période (de danse) où je me suis plus sentie "Latine".
Aujourd'hui, je veux devenir une femme Japonaise.
Est-ce possible cela?
Devenir aussi douce, aussi agréable qu'elles, une femme soumise qui ne pose aucun problème, qui s'adapte à tout, loin d'être une rebelle...
Est-ce que je peux réussir? Puis-je devenir une femme Japonaise?

Si j'étais un homme, je ne me trouverais tout de suite une Japonaise et puis me dirais...

C'est la meilleure chose que j'aie fait dans la vie. Sinon, comment la vie pourrait se passer avec des femmes à un grand ego, trop fortes, trop de personnalités...?

Personnellement, moi, en tant qu'une femme, je suis attirée par leurs charmes.
Je me perds dans leurs douceurs.
Même si vous n'êtes pas contents de quoi que ce soit, on l'ignore devant leurs attitudes agréables.

D'où viennent leurs forces discrètes.
Elles ne le montrent pas. En ayant jouer la faible, on entre facilement dans leurs jeux.

On n'a pas réussi à dire "non" à la Japonaise, au final, on s'est trouvé dans un bar à sushi.

On est au milieu des restaurants et des bars à Shinjuku. On ne sait pas où aller.
Soudain... Une Japonaise avec ses mouvements super doux et fluides, elles s'approchent de nous. Elle nous dit qu'il y a de la place à l'intérieur et puis avec un geste manuel, elle nous invite dans son bar à sushi.

Hypnotisés, impossible de dire "non".
Donc, on l'écoute. Non, on lui obéit. Et on y entre.


Dès qu'on entre, les cuisiniers font un bruit spécial pour nous saluer.

Les bars à sushis ont un caractère particulier. Dès qu'un client entre, ils disent quelque chose à haute voix et puis ils frappent les assiettes exprès pour accueillir de nouveaux clients.

On ne comprends pas ce qu'ils disent mais, cela fait du bien ce bruit, cet accueil, un petit moment de désordre crée pour nous.

L'ambiance et l'atmosphère des bars à sushis sont très chaleureuses.

C'est un bar au milieu du restaurant avec des petits tabourets qui l'entourent.
Une sorte de rail remplie de petites assiettes de sushis tourne et passe devant tout le monde. Chaque couleur des assiettes représente un prix. Selon ses goûts, les clients en attrapent une au fur et à mesure.


Pendant qu'on se régale des sushis, qui restent tout de même la seule nourriture que j'apprécie vraiment dans la cuisine Japonaise, un Japonais qui semble fraîchement sorti du travail, un vendredi soir, tout seul, s'installe à côté de moi.

Il est terrifié lorsqu'une inconnue lui parle

Il est presque 23h.
En comptant sur mon statut de "touriste", impulsivement je lui adresse la parole, simplement pour ouvrir une conversation avec un Japonais pour mieux comprendre leur culture.

"Hi. Do you work always so hard even on friday night ?"

Terrifié, coincé, il reste bouche bée, les yeux ouverts par panique, il regarde à droite à gauche, limite pour demander de l'aide.

Je n'en reviens pas !!! Incroyable comme scène !

C'est que je ne comprends pas, pourquoi cette panique?
Pourquoi cet état d'esprit qui se renferme, qui se protège, qui se bloque?

Parce qu'un pure inconnu lui parle?
Parce que cet inconnu est une femme?
Parce qu'il ne parle pas du tout anglais?

Ou bien alors...

Parce que quelqu'un a remarqué son existence tandis qu'il vivait dans sa bulle en étant inaperçu partout...

C'est comme si cette solitude éternelle a été interrompue par une totale étrangère, et comme si cela représentait une menace à sa personnalité, à son existence.

Il ne m'a jamais répondu...

Heureusement que les bars à sushis existent.
Au moins, ça donne l'impression qu'on ne mange pas tout seul.


Il paraît que les geishas sont des artistes multi-talentueuses

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