samedi 29 décembre 2012

La vie décalée des lutteurs de Sumo


Destination: Ryogoku pour visiter le musée de Sumo où on apprendra plein de chose sur la communauté de Sumo.

La communauté de Sumo est complètement hiérarchique.
Les familles se battent pour que leurs fils fassent partie des lutteurs de sumo, dès l'age de 15 ans.
Ces jeunes restent en pension en raison d’intégration et de fidélisation totale à la communauté.

Les Juniors font absolument tout.
Leurs entrainements commencent à 4h du matin, alors que ceux des séniors lutteurs commencent à 6h.
A la fin de leurs entrainements, ils font la cuisine, ils préparent le petit déjeuner des séniors, ils font le ménage, ils font le service. Tout.


Dans le quartier Ryogoku, les restaurants proposent la soupe de Sumo.
C'est fortement conseillé à ceux qui veulent gagner 15 kg en une semaine.

Eh bien sur ce, j'évite de commander une soupe dans n'importe quel restaurant au Japon.
Sur un malentendu, on sait jamais, si on tombe sur la bonne soupe ou pas...


Ils ont une cérémonie hard core.

Quand un sumo arrête sa carrière de lutteur, il n'a plus droit au chignon spécial dédié aux lutteurs de sumo.
Alors à la fin de sa carrière, une cérémonie est organisée où on lui coupe sa queue de cheval devant tout le monde et pendant toute sa vie il n'a plus droit à faire ce chignon.
 
Ce chignon signifie surement une carrière brillante et prestigieuse.
Quand on s’arrête on enlève ce pouvoir de s'afficher avec ce code.

J'aurais aimé savoir comment ils se sentent juste après cette cérémonie de coupe de chignon en public.

Cela ne fait pas mal?

Je me demande si Ils ne se sentent pas un peu.... "impuissants"?

De l'autre côté, ce sont des Japonais en question. Ils fonctionnent surement différemment.

mardi 18 décembre 2012

La (faible) capacité de circuler à Tokyo

Avant d'aller au Japon, je conseille fortement à tout le monde de regarder le film "Lost in Translation". Car, cela nous arrive en permanence au Japon.

Aujourd'hui on se lève à 7h, tout en se précipitant vite pour explorer Tokyo.
Aujourd'hui notre destination est ASAKUSA, la vieille ville de Tokyo.
On se jette dehors et on arrive à la grande station de metro Shinjuku (style Chatelet)

Eh bien, toute notre histoire de "lost in translation" commence là-bas.
En fait, ce n'est pas vrai ce que je dis, car, il n'y a même pas de traduction.
Tout est écrit en Japonais. Il y a un seul mot international: "exit".
Le message est pourtant clair: ne cherchez même pas à comprendre, partez.

On ne sait pas où aller, par où commencer, quel ticket de métro à acheter, vers quelle destination, comment se fonctionnent les métros. Aucune idée...

Je voudrais pouvoir me faire télécharger "la capacité de circuler au Japon" comme à Matrix.

Sans blague, on perd environ 2 heures à la station de métro Shinjuku.

En fait, contrairement à Paris, il y a plusieurs sociétés qui détiennent de différentes lignes de métros. L'achat de la carte ou de ticket de métro dépend de la destination choisie et on paye encore un ticket pour chaque changement de ligne appartenant aux différentes sociétés.

Non seulement c'est bordel, incompréhensible, en plus c'est cher. Un total chaos !

 


Bon, on commence enfin à cerner les choses et on remplit notre carte de métro SUICA.
On n'est toujours pas tout à fait sur si on a pris la bonne direction mais on se mets à attendre notre métro pour aller à ASAKUSA.

 

On arrive enfin à Asakusa.
Ici, c'est l'endroit qui attire le plus de touriste de Tokyo. De petites rues, des temples, des endroits de voeux... C'est animé, c'est typiquement une vieille partie de la ville archi touristique.


Asakusa, même si il a réussi à résister au tremblement de terre en 1923, il n'a pas réussi à résister au bombardement lors de la guerre mondial 2.
Cette partie de la ville est en effet rénovée, car elle a été pas mal détruite. Donc, suite à cette information, je suis moins impressionnée par ce que je vois.
J'ai tort?


Les Japonais sont assez superstitieux. Autour des temples, il y a pleins d'endroits pour faire des vœux. Ils prennent cela tellement au sérieux qu'il y a un vrai marché derrière. Ils vendent des objets nécessaires pour faire des vœux.

 
 
On s'adapte à la vie locale et puis on achète une sorte de figurine d'un prêtre qui n'a pas de corps, juste sa tête.

Selon la rumeur, il y avait un prêtre qui a tellement sacrifié sa vie pour faire de la prière qu'avec le temps il a perdu ses jambes et ses bras. Car, désormais, il avait juste besoin de sa tête pour vivre, pas son corps...

On trouve partout de petites figurines de ce prêtre dont les yeux sont tout blanc.

Il faut faire un vœux et dessiner un seul œil. Si le vœu se réalise, il faut dessiner l'autre œil aussi.

Bon, tant qu'à faire, on s'offre l'un à l'autre avec mon chéri, deux figurines de prêtre sans corps.

Les yeux?

Il faut venir les voir à la maison...

La faible capacité de circuler à Tokyo

L'incroyable vitesse de Shinjuku

Japon: This is what I call culture differnces


Une journée perdu dans le Pacifique


Tour du Monde (8) HAWAII - Plage WAIKIKI

Tour du monde (7) Los Angeles

Tour du Monde (6) San Francisco

Tour du Monde (5) Road Trip

Tour du Monde (4) Las Vegas

Tour du Monde (3) Bahamas

Tour du Monde (2) Miami

Tour du Monde (1) Lune de Miel

jeudi 6 décembre 2012

L'incroyable vitesse de Shinjuku

Shinjuku est un des plus grands centres de Tokyo.

Il est très animé, bien fréquenté, entourés des grattes ciels, proche des quartiers des affaires.

 

Dès qu'on arrive à Shinjuku, on s'installe à  notre hôtel Sunroute.

A l'entrée le concierge nous fait encore une révérence. Mais j'ai toujours du mal à m'y habituer, je ne sais toujours pas comment me comporter. Mais bon...

J'avais lu sur le guide que les appartements et les chambres d'hôtel étaaient extra petits au Japon, surtout à Tokyo. Je m'attendais vraiment à rester dans une chambre d'hôtel minuscule, aucune place pour bouger.
Mais non, notre chambre à Sunroute est correcte, elle est assez grande, il y a même un baignoire dans la salle de bain.

Le petit objet inhabituel c'est le yukata, une sorte de chemise de nuit, version Japonaise. J'adore...

Lors du trajet en navette entre l'aéroport et l'hôtel je suis en pleine observation de la ville.

Juste en voyant 5 étages d'autoroute qui s'ouvrent vers plusieurs destinations me coupent le souffle.

Les grattes ciels sont hallucinants.

La ville envahie par des grattes ciels; certains servent comme à Times Square à l'industrie de publicité. Cela m'a un peu surprise comme je ne m'y attendais pas à voir ce monstre de société de consommation au Japon.

Les premières étages des grattes ciels sont souvent attribués aux centres commerciaux.
Le milieu est utilisé par le milieu de business. Il y a des bureaux, des sociétés...
Et les dernières étages sont dediés au luxe. Les hôtels avec une vue imprenable sur Tokyo ou des appartements de luxe...


Il paraît qu'il faut réserver longtemps à l'avance pour rester dans ces hôtels de grattes ciels. Puisqu'on l'a pas fait, on n'a pas trouvé de place donc on reste dans un hôtel normal. Pour 3 jours. Et puis on verra...
Classique nous. L'improvisation à mort...

La vitesse des pas des gens à Tokyo me donne du vertige

Après avoir déposé nos valises à l'hôtel, on se jette dehors pour découvrir Shinjuku.

Mon chéri m'avait parlé d'un paramètre intéressant.
Selon ce, on tient en compte la vitesse des pas de gens pour mesurer la taille, la grandeur et le développement économique d'une ville.

D'accord, dans tous les métropoles la vie s'écoule trop vite. Personne n'a du temps à perdre, on bouge comme si on a tout le temps quelque chose à attraper. Oui.

Mais cette vitesse, elle est 5 fois plus rapide à Tokyo, particulièrement à Shinjuku, je dirais.
Même si je ferme mes yeux, je pourrais entendre à quel point ils se déplacent rapidement.
Rap rap rap, un peu comme des soldats.

Où sont les femmes?

Surtout l'heure à laquelle ils sortent du travail.
Comme si on les avait libéré de leurs chaines tous en même temps en leur accordant leurs libertés...

Un autre détail qui me frappe les yeux : la proportion des hommes et des femmes qui semblent être des professionnels.
Les hommes sont largement mais largement majoritaires, il suffit de regarder à la sortie d'une grande station de métro ou de train.

Ou bien alors, les femmes se dépêchent rentrer à la maison afin de jouer leurs rôles traditionnels de femme en tant que maman, épouse, femme de ménage, cuisinière etc...

Les bars et les restaurant sont majoritairement remplis des hommes qui traînent entre hommes.

Les gens socialisent principalement avec leurs collègues.

Selon ce que j'avais lu sur le Japon, les Japonais socialisent principalement avec leurs collègues.

Comme le travail est super dominant dans leurs vies, et que les appartements à Tokyo sont minuscules (et hors de prix), ils ont l'habitude de rester jusqu'au tard aux bureaux et puis ils enchaînent avec un verre ou un dîner entre collègues.

C'est donc très habituel de fréquenter les collègues même après les horaires du travail.

Les PASHINKOS sentent "la solitude"

Les fameux Pashinkos du Japon. Une sorte de salle de jeu avec des machines, style play station.
Ils sont partout ces salles et font partie de la culture.

Comme les salles de gym sont blindées à la sortie du travail en Europe, alors les pashinkos sont pareil, remplis des gens, des adultes sortant du travail.

On voit des gens, surtout des hommes bien entendu, habillés en costumes, cravates, une mallette sous les pieds, une bière à la main et ils jouent je ne sais pas quoi devant une machine.

A l’intérieur, il y a un bruit infernal, insupportable...

Comme si tout le monde s'est enfuit de sa voix intérieur et s'est rendu aux Pashinkos pour ne pas l'entendre...

Je regarde attentivement sur les visages de ces gens.
Un visage fermé, pas beaucoup d'expression, surtout pas de joie de vivre ou de bonheur degagé.

Je me demande...

Si, c'est ça, l'activité la plus intéressante qu'ils puissent faire après une journée de travail, ou c'est ça l'endroit le plus relaxant à la fin de la journée, quel type de vie ont-ils?

En Europe, ce n'est pas la même solitude en question.

L'Europe se plaint de la solitude, de manque de communication facile, de relation humaine, de socialisation.

Je m'y suis aperçue que ce n'est pas la même solitude en question.

En Europe, c'est plutôt une question de choisir, de ne pas choisir, d'être élu ou de ne pas l'être...

Ce n'est surement pas une acceptation sociale, un mode vie culturellement adopté ou le fait de s'y rendre totalement..

Car, la solitude à ce niveau là, moi je n'ai jamais vu auparavant.


La faible capacité de circuler à Tokyo

L'incroyable vitesse de Shinjuku

Japon: This is what I call culture differnces


Une journée perdu dans le Pacifique


Tour du Monde (8) HAWAII - Plage WAIKIKI

Tour du monde (7) Los Angeles

Tour du Monde (6) San Francisco

Tour du Monde (5) Road Trip

Tour du Monde (4) Las Vegas

Tour du Monde (3) Bahamas

Tour du Monde (2) Miami

Tour du Monde (1) Lune de Miel

dimanche 2 décembre 2012

Tour du Monde (9) : JAPON

14 Octobre 2011

Nous sommes à Tokyo...


On comprends dès l'arrivée à l'aéroport qu'on est complètement dans une culture différente.

La façon dont ils travaillent, personne ne perd du temps, personne ne fait perdre du temps aux autres, hallucinant à quelle vitesse ils font accélérer les choses.

Tous les détails susceptibles de créer des soucis, sont déjà anticipés.
Tellement bien anticipé que, d'ailleurs, aucun soucis n'est capable de dépasser leurs précautions.

Mon choque culturel commence dès l'arrivée à l'aéroport.

La révérence existe. Mais vraiment...
Ce n'est pas du tout un coutume à l'ancien, ni un spectacle aux touristes.
Ils nous saluent en se penchent devant nous.
Mais ils nous prennent pour qui pour nous faire une révérence?
Mais pour personne. C'est juste eux...

Perdu pendant un moment dans le choque culturel, on ne sait pas comment répondre à cette salutation. Est-ce qu'on doit faire comme eux?
Mais, d'après ce que j'avais lu dans un guide, ils n'appréciaient pas trop qu'on fasse la même chose qu'eux puisqu'on vient pas de la même culture.

Puisqu'on possède pas les même codes culturels qu'eux, ils pensent que qu'on rigole, qu'on se moque d'eux ou bien alors on voit cela comme un jeu. Donc ils préfèrent qu'on les salue à notre façon...


Le Japon ne me demande pas de visa. Juste une température de corps appropriée...

Aucun virus susceptible de créer une baisse de forme, et par conséquent, une chute dans la production, n'est autorisé.

D'ailleurs ils prennent toutes les mesures possibles pour empêcher une simple grippe se propager.

A l’aéroport, on entre tous dans une zone où ils vérifient la température de notre corps.

Ceux avec au dessus de 37° sont tenus dans une zone écartée.
Selon le dégrée de leurs cas, ils sont renvoyés dans le pays de départ ou autorisés à entrer dans le pays.

C'est bizarre. Le Japon ne me demande pas de visa.
Il suffit d'avoir une température correcte pour circuler dans le pays.

Quand tu tombes malades, tu es responsable de protéger ton environnement de toi-même

Un autre détail qui attire mon attention ce sont des masques que les gens mettent sur leurs visages qui couvrent leurs bouches.

Eh oui, si on a besoin d’éternuer ou de tousser, on n'a pas le droit de le faire en pleine publique sans aucune protection. Car cet environnement physique appartient autant à moi qu'à toi, donc tu n'as pas le droit de m'infecter tes virus.

Tout est organisé de manière à ne jamais réduire la production.
Comme la santé est notre plus grande capitale pour être capable de produire, alors les modes de précautions la concernant sont vraiment pris au sérieux.

Tout est réfléchi pour obtenir le maximum des bénéfices de chaque travail fournit.

J'ai allumé tous mes sens. Je suis dans l'enregistrement de tout ça.

On prend une navette pour aller vers le centre SHINJUKU, où notre hôtel est situé.

Le bus démarre à 17h30, à l'heure pile, mais exactement pile à l'heure.

Comme si toute la circulation de la ville était dépendante de son départ...
Comme si aucune promesse ne pouvait être tenue à Tokyo, si il lui il démarrait à 17h31.

En passant par tous les arrêts de bus, les gens chargés des clients font une référence devant le bus. C'est juste impressionnant à quel point tout est carrée et dans l'ordre.

J'ai allumé tous mes sens. Je ne veux absolument pas rater le moindre détail.

Car...

This is what I call culture differences...



Il paraît que les geishas sont des artistes multi-talentueuses

NIKKO : Feuilles rouges et des temples

Fantaisies Japonaises... (THE LOCK UP)

L'ultime histoire de loyauté : HACHIKO

Je vous annonce le secret du minceur de la femme Japonaise

YOYOGI Park: Halloween tous les dimanches

Golden Gai : Ici, on n'accepte pas les étrangers !

Un grand luxe à la Japonaise: Un melon

Les Japonaises vues par une Égéenne

Des lutteurs de sumo

La faible capacité de circuler à Tokyo

L'incroyable vitesse de Shinjuku
 

Une journée perdu dans le Pacifique


Tour du Monde (11) : BALI

Tour du Monde (10) : HONG KONG

Tour du monde (9) Japon: This is what I call culture differences

Une journée perdu dans le Pacifique

Tour du Monde (8) HAWAII - Plage WAIKIKI

Tour du monde (7) Los Angeles

Tour du Monde (6) San Francisco

Tour du Monde (5) Road Trip

Tour du Monde (4) Las Vegas

Tour du Monde (3) Bahamas

Tour du Monde (2) Miami

Tour du Monde (1) Lune de Miel